Ce que j’aime dans la jeune histoire du cinéma (son ancienneté ne remonte pas au-delà de celle de ma grand-mère maternelle),
c’est la simplicité de sa diversité : primitive diversity. Celle-ci table sur l’autonomie des éléments d’un film et non
simplement sur des entités globales. Elle est anarchique : cinéma impur.
Je tiens ce cinéma-là pour immortel et plus ancien que l’art cinématographique. Il repose sur ce qui émeut les
hommes au fond d’eux-mêmes et dont ils vivent l’expérience publiquement. D’où la parenté entre cinéma et musique.
Alexander Kluge
c’est la simplicité de sa diversité : primitive diversity. Celle-ci table sur l’autonomie des éléments d’un film et non
simplement sur des entités globales. Elle est anarchique : cinéma impur.
Je tiens ce cinéma-là pour immortel et plus ancien que l’art cinématographique. Il repose sur ce qui émeut les
hommes au fond d’eux-mêmes et dont ils vivent l’expérience publiquement. D’où la parenté entre cinéma et musique.
Alexander Kluge