Quelques citations…
« Je ne me prétends pas maître de la vérité, en revanche je me vois bien comme un grand collectionneur, un chroniqueur élaborant un inventaire en vue du XXIe siècle. » (Süddeutsche Zeitung du 28/11/2001)
« Nous auteurs, nous ne sommes pas les maîtres du monde, mais des conteurs, des assembleurs, des collectionneurs. La poétique est le fait de glaner, avec la ferme volonté de réparer les divorces, de rendre possible la paix même dans des cas où cela paraît invraisemblable. Selon moi, la pire des idéologies, c’est quand la réalité prétend qu’elle est réelle. » (Süddeutsche Zeitung, 17/09/2003)
« Si vous rassemblez tout du beau milieu de la casse de notre siècle, vous avez toutes les pièces qu’il faut pour construire un être humain. Mais il nous incombe de le faire avec la minutie des Frères Grimm. » (Die Zeit du 31/12/2003)
« La poésie, c’est de l’émotion condensée. […] Adorno me disait, c’est complètement superflu que tu écrives des histoires. Tu ne feras jamais mieux que Proust. La littérature est en fait une Arche de Noé pleine à craquer. Ce n’est pas ce que je pense. Je pense que toutes les histoires doivent être racontées à nouveau, sous l’emprise de l’instant présent (l’« instemps »). Je décris les sources d’inquiétude émotionnelles chez l’homme, en les mettant en perspective sur le fond de romans qui ont déjà décrit l’essentiel. Il n’y a pas lieu que je reprenne tout. » (Die Zeit du 23/10/2003)
« Je ne crois pas à l’Art avec un grand A, mais en une façon de raconter relativement triviale, qui est celle de Tacite, d’Ovide, de Montaigne. » (Neue Zürcher Zeitung du 29/01/2007)
« Je me vois comme quelqu’un qui, à l’issue de guerres civiles ou de religion, fait collecte des erreurs ainsi que des passions, collecte qui peut s’associer à celles de Montaigne ou de Michel Foucault. Il m’importe d’archiver des récipients, des caisses, des tubes, des ampoules grâce auxquels il est possible de conserver et de vérifier l’expérience. Mon livre présente des flashs historiques, une immense réserve d’exemples et de leçons. » (Neue Rundschau n°1/2001)
« Conter, c’est l’art de représenter des différences. » (ibid.)
« Nous auteurs, nous ne sommes pas les maîtres du monde, mais des conteurs, des assembleurs, des collectionneurs. La poétique est le fait de glaner, avec la ferme volonté de réparer les divorces, de rendre possible la paix même dans des cas où cela paraît invraisemblable. Selon moi, la pire des idéologies, c’est quand la réalité prétend qu’elle est réelle. » (Süddeutsche Zeitung, 17/09/2003)
« Si vous rassemblez tout du beau milieu de la casse de notre siècle, vous avez toutes les pièces qu’il faut pour construire un être humain. Mais il nous incombe de le faire avec la minutie des Frères Grimm. » (Die Zeit du 31/12/2003)
« La poésie, c’est de l’émotion condensée. […] Adorno me disait, c’est complètement superflu que tu écrives des histoires. Tu ne feras jamais mieux que Proust. La littérature est en fait une Arche de Noé pleine à craquer. Ce n’est pas ce que je pense. Je pense que toutes les histoires doivent être racontées à nouveau, sous l’emprise de l’instant présent (l’« instemps »). Je décris les sources d’inquiétude émotionnelles chez l’homme, en les mettant en perspective sur le fond de romans qui ont déjà décrit l’essentiel. Il n’y a pas lieu que je reprenne tout. » (Die Zeit du 23/10/2003)
« Je ne crois pas à l’Art avec un grand A, mais en une façon de raconter relativement triviale, qui est celle de Tacite, d’Ovide, de Montaigne. » (Neue Zürcher Zeitung du 29/01/2007)
« Je me vois comme quelqu’un qui, à l’issue de guerres civiles ou de religion, fait collecte des erreurs ainsi que des passions, collecte qui peut s’associer à celles de Montaigne ou de Michel Foucault. Il m’importe d’archiver des récipients, des caisses, des tubes, des ampoules grâce auxquels il est possible de conserver et de vérifier l’expérience. Mon livre présente des flashs historiques, une immense réserve d’exemples et de leçons. » (Neue Rundschau n°1/2001)
« Conter, c’est l’art de représenter des différences. » (ibid.)