Le grand désordre (Grand bazar sous les étoiles)
(Der große Verhau) (90min.) (1971)
« Temps fondateurs à l’ouest de la galaxie. »
Dans le film de science-fiction Der große Verhau, la guerre civile fait rage au sein de la galaxie. Dans ce contexte c’est la compagnie universelle du canal maritime de Suez qui s’en sort le mieux, elle qui a perdu dès 1956 son créneau d’exploitation originel, à savoir le canal ; dépourvue d’objet, elle peut continuer tranquillement son expansion.
Le pilote spatial Douglas (Sigi Graue), les époux Sterr, l’Amiral Bohm (Hark Bohm), l’ingénieur Bodenham (Ian Bodenham, qui dirige maintenant l’une des principales sections de la Public Television aux États-Unis) et bon nombre d’autres personnels sont venus peupler le cosmos.
« Peu après, ils interceptèrent un groupe de 40 personnes, qui, à bord de petits engins spatiaux, se dirigeaient vers l’endroit où, disait-on, l’industrie avait disparu. »
« Temps fondateurs à l’ouest de la galaxie. »
Dans le film de science-fiction Der große Verhau, la guerre civile fait rage au sein de la galaxie. Dans ce contexte c’est la compagnie universelle du canal maritime de Suez qui s’en sort le mieux, elle qui a perdu dès 1956 son créneau d’exploitation originel, à savoir le canal ; dépourvue d’objet, elle peut continuer tranquillement son expansion.
Le pilote spatial Douglas (Sigi Graue), les époux Sterr, l’Amiral Bohm (Hark Bohm), l’ingénieur Bodenham (Ian Bodenham, qui dirige maintenant l’une des principales sections de la Public Television aux États-Unis) et bon nombre d’autres personnels sont venus peupler le cosmos.
« Peu après, ils interceptèrent un groupe de 40 personnes, qui, à bord de petits engins spatiaux, se dirigeaient vers l’endroit où, disait-on, l’industrie avait disparu. »
_____________EXTRA:
Début de tournage en toute urgence Il officiait en tant que directeur de création d’une agence de publicité à Francfort. Comme bien d’autres en ces jours de la fin de l’année 1969, il était menacé de licenciement. Les entreprises publicitaires prenaient des mesures de rationalisation. Il craignait pour son existence. Ainsi s’était-il rendu à Ulm. Son désir était de passer devant la caméra. Si son existence s’effondrait, il prétendait au moins s’illustrer sur le plan artistique. Sur les longs établis de marbre de l’une des sections de la Haute École des arts appliqués responsable pour la production de modèles et de sculptures, nous avions fabriqué des paysages extraterrestres à l’aide de ferrailles, de plâtre et de sable. Des projecteurs, parmi lesquels des spots miniatures équipés de filtres colorés, prêtèrent à cette planète inconnue la lumière de soleils lointains. L’une de nos spécialités était les soleils doubles. Edgar Reitz en avait mis au point la technique, notamment pour le mouvement lent de ces corps célestes d’un horizon à l’autre. À ceci nous avions ajouté des méthodes pour faire jaillir l’essence enflammée dans la scène à partir de seringues à usage médical, en guise d’« artillerie galactique ». Nos installations brûlaient à merveille. L’« irréfragable » Alfred Edel, annoncé par voie télégraphique, se fit cueillir à la gare. Il se dit prêt à accepter n’importe quel rôle. Pourvu que le tournage commençât aujourd’hui même. En moins d’une heure nous conçûmes le personnage de l’ex-père de famille et désormais pilote spatial Willi Tobler. Dans ce contexte il fut aussi question de la cinématographie du cosmos : comment les lumières et les couleurs se comportent-elles quand trois soleils tournent autour d’eux-mêmes de manière aléatoire (le problème des trois corps). Sur quel mode devient-il possible de se représenter les levers et couchers de soleil vus d’une planète qui gravite en double spirale autour de Sirius et de son compagnon de route Sirius B ? Quel type de lumière peut bien émaner des étoiles ainsi que des autres planètes ? J’avais ces questions-là à l’esprit ; à part celles-ci, l’étrange univers du chaudron de Stalingrad taquinait mon imagination. C’était la fin de la semaine. Sans la présence d’Edgar Reitz pour nous corriger. Entraînés par l’élan paniqué et donc pressé d’Alfred Edel, lui-même plein d’ardeur et d’impatience, nous entamions les travaux du tournage. Le lendemain Hark Bohm et son épouse se joignaient à nous en tant qu’acteurs (« amiral spatial »). |