Dans le danger et la plus grande détresse, le juste milieu apporte la mort
(86min.)
« Inge Meier eut, à plusieurs reprises, l’impression de s’être trompée de film. »
Une quinzaine de février 1973 à Francfort. C’est au moment du carnaval, mais c’est aussi le moment où des maisons squattées de la Schumannstraße, à l’angle de la Bockenheimer Landstraße sont évacuées par la force.
Deux femmes sillonnent la ville. La première s’est faite une spécialité de voler les hommes avec lesquels elle couche (« Comme on ne peut, en un sens, jamais combler les hommes, je leur prends leur portefeuille »). La seconde, Rita Müller-Eisert, est une éclaireuse de la RDA (« Je ne m’intéresse pas aux secrets d’État, mais à la réalité sociale. »)
Le titre du film provient d’un graffiti que nous avons trouvé dans la cave de l’un des immeubles squattés. Il correspond à ma conviction politique. Le tango qui, à la fin, accompagne la fuite de la voleuse, est l’œuvre d’un groupe espagnol, contraint à s’exiler vers la France après la guerre civile. Le matériau employé pour ce morceau est constitué des douze premières notes de l’Internationale. Le film est le fruit d’une coopération avec Edgar Reitz.
« Qu’est-ce donc qui autorise des millions de cochons à faire tout simplement ce qu’ils veulent, tandis qu’on nous interdit tout? »
Acteurs : Dagmar Bödderich, Jutta Winkelmann, Alfred Edel. Réalisation : Alexander Kluge et Edgar Reitz. Montage : Beata Mainka-Jellinghaus.
« Inge Meier eut, à plusieurs reprises, l’impression de s’être trompée de film. »
Une quinzaine de février 1973 à Francfort. C’est au moment du carnaval, mais c’est aussi le moment où des maisons squattées de la Schumannstraße, à l’angle de la Bockenheimer Landstraße sont évacuées par la force.
Deux femmes sillonnent la ville. La première s’est faite une spécialité de voler les hommes avec lesquels elle couche (« Comme on ne peut, en un sens, jamais combler les hommes, je leur prends leur portefeuille »). La seconde, Rita Müller-Eisert, est une éclaireuse de la RDA (« Je ne m’intéresse pas aux secrets d’État, mais à la réalité sociale. »)
Le titre du film provient d’un graffiti que nous avons trouvé dans la cave de l’un des immeubles squattés. Il correspond à ma conviction politique. Le tango qui, à la fin, accompagne la fuite de la voleuse, est l’œuvre d’un groupe espagnol, contraint à s’exiler vers la France après la guerre civile. Le matériau employé pour ce morceau est constitué des douze premières notes de l’Internationale. Le film est le fruit d’une coopération avec Edgar Reitz.
« Qu’est-ce donc qui autorise des millions de cochons à faire tout simplement ce qu’ils veulent, tandis qu’on nous interdit tout? »
Acteurs : Dagmar Bödderich, Jutta Winkelmann, Alfred Edel. Réalisation : Alexander Kluge et Edgar Reitz. Montage : Beata Mainka-Jellinghaus.